dimanche 12 mai 2013

L'héliciculture, vous connaissez?

A première vue, on aurait le goût de dire, ça mange quoi en hiver ça et avec raison. Dans les faits c'est bien simple. C'est tout simplement l'élevage des escargots comestibles. Hé oui! Ce mal aimé qui bien souvent se fait confondre dans le merveilleux monde des fruits de mer et qui pourtant est bien terrestre!!

Fait à noter, les escargots que nous consommons ne sont pas tous issus de cet élevage. L'escargot de bourgogne n'est pas une espèce apte pour cela. Par contre les petits gris ainsi que les gros-gris, eux prolifèrent.

Il existe différentes méthodes d'élevage. L'élevage totalement à l'extérieur ou à l'italienne. Les escargots sont parqués à l'extérieur sur un terrain et bien exposé. Une clôture électrique isole le parc des prédateurs et évite la fuite des escargots. L'élevage hors-sol, totalement en bâtiment ou en serre. Ce type d'élevage permet de contrôler la température, l'hygrométrie et l'éclairement et de protéger les escargots de certains prédateur. Finalement, l'élevage mixte, c'est le plus commun et consiste à assurer la reproduction et le début de croissance des nouveau-nés en bâtiment ou serre climatisés, puis la fin de la croissance dans des parcs extérieurs.

Ce n'est d'hier qu'on consomme cet aliment. L"archéologie a montré que les escargots ont été consommés en Europe par les hommes préhistoriques dès le Mésolithique, vers 10 000 ans av. J.-C. Dans l’Antiquité, les Grecs et les Romains en étaient très friands. Selon Pline Ancien, les gourmets romains aimaient déguster quelques escargots grillés avec un verre de vin.

Souvent manger dans juste trop de beurre à l'ail et une petite brioche, il est malheureusement mal connu la plupart du temps. On peut aussi consommer les oeufs sous forme de caviar. Une recette simple, avec des pâtes au choix ou seulement de bons croûtons de pain faites une sauce à la crème avec du fromage bleu et vin blanc et deux minutes avant de servir ajouter des escargots bien égouttés dans cette dernière. Décorer avec une branche de persil et c'est aussi simple que ça!

Pour cette petite bête qui se retrouve moins souvent dans nos assiette par manque d'habitude, je donne un 2 fourchettes d'or.






samedi 11 mai 2013

Poisson et mercure

Au travail, il arrive fréquemment qu'une personne a du poisson dans son lunch. Moi la première, j'en consomme une bonne quantité chaque semaine. Par choix santé mais aussi pour le goût. Reste néanmoins, que le poisson est un sujet tabou quand il est question de consommation hebdomadaire ou mensuel puisque le mercure en est présent. Mais qu'en est-il vraiment?

Nous savons que le thon, le requin et l'esturgeon font partis de la liste a consommer avec modération vu leur haut taux de mercure mais si non, qu'en est-il des autres poisson? Si un trip de manger du poisson 4-5 fois dans la même semaine me prend, est-ce que je mets ma santé en danger? Telle est la question!!

J'ai fait une petite recherche dans les site gouvernementaux, tel que santé et services sociaux Québec et santé Canada. Voici ce que cela a donné.

Tout d'abord, le côté plaisant de la chose. Les poissons sans restrictions. Pour le poisson d'élevage; le saumon, la truite et le tilapia. Les espèces marines; le capelan, le sébaste, le merlu, le hareng, l'aiglefin, le sole,le maquereau, la goberge, le saumon et le thon pâle en conserve. Pour la pêche sportive; l'éperlan arc-en-ciel, le saumon atlantique et le poulamon atlantique.

Pour ce qui est du thon rouge, du requin et de l'espadon et le bar il est recommandé d'en consommé maximum 180 grammes par semaines et même moins. Les plus dangereux sont le merlu, le vivaneau, la lotte, le brochet, le doré, l'achigan et le maskinongé qu'on recommande a maximum 115 grammes et idéalement 75 grammes par semaine vu leur très haut taux de mercure. Le pangasius pour sa part est tant qu'a moi à éliminer, juste pour la façon dont il est élevé, a la manière dont les vaches ont finis par développer la maladie de la vache folle.

Pour cet aliment santé à la base mais qu'il l'est devenu un peu moins a cause de la pollution et des fois complexe a consommer de manière a respecter la santé des espèces en soi, je donne tout de même un 4 fourchettes d'or.

Saumon à l'érable sur BBQ

Préparation :
15 min
Macération : 3 à 4 heures
Cuisson :
10 min
Portion :
2

Ingrédients
2 filets de saumon frais, 1/2 livre chaque 
Marinade : 
1/4 de tasse de sirop d'érable 
2 c. à table de sauce soya 
1 c. à thé de moutarde de Dijon 
1 c. à thé de gingembre frais haché 
2 c. à table d'oignon vert haché 
1 c. à table de jus de citron ou d'orange
  1. 1
    Enlever la peau des filets. Mélanger les ingrédients pour faire la marinade. Faire mariner au réfrigérateur le saumon pendant 3 à 4 heures.
  2. 2
    Cuire à haute intensité sur le BBQ environ 5 minutes de chaque côté (ajuster selon l'épaisseur des filets).

    Saumon à l'érable sur BBQ