jeudi 6 septembre 2012

Coriandre, cilantro, persil chinois et bien plus!

Bien des noms pour une seule fines herbes. Avec une telle polyvalence, on ne peut que l'aimer. Pourtant, cet aromate. on l'aime ou on ne l'aime pas. Certains trouvent ce goût particulier très désagréable tandis que d'autres en raffolent! Je parle bien sure de la coriandre que l'on peut retrouver dans la cuisine asiatique, latine et aussi maghrébine.


Elle pousse à l'état sauvage dans une vaste zone au Proche-Orient et dans le Sud de l'Europe. Il est donc difficile de définir exactement son origine. Quinze méricarpes desséchés ont été trouvés dans la grotte de Nahal Hemar en Israël, ce qui est peut-être la plus ancienne trace archéologique de coriandre soit environ 6 000 ans av. JC. Le plus ancien témoignage de l'utilisation des fruits est un papyrus daté de 1 550 av. JC en tant que plante médicinale. Environ un demi-litre de méricarpes a été retrouvées dans le tombeau de Toutankhamon, et leur présence est courante dans d'autres sépultures de l'Égypte antique à cette époque. 

Pour ma part, je l'utilise dans les soupes tonkinoises, les mets asiatiques, les salades, la chorba frik, les sushis,... partout ou le coeur me le dit! Malheureusement cette herbe se garde difficilement. Un truc de conservation lorsqu'elle n'est pas utilisée a crue, un pesto de coriandre avec des noix de cajou et du parmesan. Mis en cube dans les contenants à glaçons, puis mis dans des sacs de congélation, c'est une façon facile pour donner un petit plus à une sauce pour des pâtes.

Pour cette fines herbes que j'aime beaucoup je donne un 3 fourchettes d'or vu sa difficulté à conserver sous forme fraîche.