Revenant d'un mariage dans la belle région de Jonquière, je me demande quelle est l'origine du ce fameux gâteau de mariage. Après une petite recherche, qui fût très facile, j'ai constater que les tout débuts de ce grand symbolique d'une nouvelle union avait bien évolué au fils des siècles...
Tout d'abord, à l'Antiquité on trouve une pâtisserie symbolique pendant la noce. À
Rome, il s'agit soit d'une galette ou d'un pain qu'on rompt sur la tête de la
mariée. Ce geste symbolise la perte imminente de la virginité et est un gage de
fertilité. Cette tradition a longtemps été associée aux mariages et jusqu'au
19e siècle, on en retrouvait encore des traces en Écosse et en Irlande. Dans la Grèce antique, on lançait des petits gâteaux aux mariés, des
conferratios, pour favoriser la fertilité. Au 17e siècle, la tradition la plus
répandue est celle où les invités devaient créer une tour avec des gâteaux et
des pâtisseries. Plus la tour était haute et plus les époux allaient être
heureux. Au 18e siècle, à cette époque, en France, la tour de gâteaux prend une
nouvelle forme, les pièces montées comme nous les connaissons aujourd'hui.
LE GÂTEAU DE
MARIAGE À TRAVERS LE MONDE
Au Royaume-Uni, on sert un gâteau aux fruits recouvert de pâte
d'amandes.
Au Japon, on a souvent recourt à un faux gâteau. Le vrai gâteau qui
sera servi aux invités reste dans les cuisines.
En Allemagne, on sert une génoise fourrée de gelée de fruits, de nougat
ou de pâte d'amandes et recouverte de ganache. L'utilisation d'un glaçage
coloré est à proscrire!
En France, le croquembouche a la cote pour les mariages. Il s'agit
d'une pyramide de choux à la crème recouverts de caramel.
En Norvège, le gâteau traditionnel se nomme kransekake. C'est une
pièce montée constituée de gâteaux aux amandes en forme d'anneaux. Il arrive
parfois que le gâteau prenne la forme d'une corne d'abondance qu'on remplit de
bonbons, de chocolats et de biscuits.
Dans le passé, la mariée coupait seule le
gâteau. Ce geste signifiait la perte de sa virginité. De nos jours, les deux
époux participent à ce rituel. Le partage du gâteau devient la première tâche
accomplie ensemble. La main de l'homme repose habituellement sur celle de la
femme, en signe de fertilité. Il arrive aussi que les époux se donnent
mutuellement la première bouchée de gâteau. Longtemps, la tradition voulait que
les époux conservent le dernier étage du gâteau pour le baptême de leur premier
né. Cet événement arrivait la plupart du temps dans l'année qui suivait la noce.
Aujourd’hui, les mariés congèlent cette partie du gâteau et la dégustent lors
de leur premier anniversaire de mariage.
Pour ce gâteau plus que symbolique et souvent majestueux, je donne un 5 fourchettes d'or.
